Le fleuve de larmes (poème)

Témoignage Publié le 17.04.2024
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Le venin cruel et mortel de l'inceste, c'est insidieusement qu'il se manifeste

Le venin cruel et mortel de l'inceste, c'est insidieusement qu'il se manifeste. Au prétexte d'amour, poursuivant son funeste destin, il se répand dans les êtres tel un océan de chagrin. L'amour que l'on donne et que l'on pense recevoir, est une trahison alors qu'on voulait y croire.

L'inceste est une bête immonde sans contour qui ne distille que de la haine tout autour. C'est un monstre, un poison aux effets délétères, qui ne fait que détruire car sous l'amour il se terre pour mieux dévaster et broyer un enfant qui aurait dû demeurer innocent. Sous une douce contrainte, il insinue sa violence, sans jamais se soucier de cette odieuse maltraitance. C'est un grand père dont l'amour n'est qu'imposture et trahison, dont les actes et la lâcheté ont bâti une prison.

Restée dans le silence, murée des années dans la honte, Il est maintenant trop tard pour que je te confronte à ton ignoble et abjecte forfaiture pour laquelle je suis seule à payer la facture, Amour malsain, nocif, toxique, maléfique, devenu dans ma chair et mon âme une morsure traumatique qui m'a meurtrie, anéantie pour la vie, bien que ma vie soit à peine une survie.

Attendre inlassablement la dernière heure, la mort, qui viendra enfin me délivrer du chaos qui me dévore. De mon mal être enraciné, ne peut naître de bonheur ni d'existence apaisée. Humiliée, meurtrie, trahie, massacrée et dévastée je suis et je vais rester.