L'ostéopathie, une aide pour les victimes d'agression sexuelle ?

Dossier Publié le 10.02.2016

Par Coralie Dedieu. L’ostéopathie peut-elle aider les victimes d'agressions sexuelles, tel était le sujet de mémoire de recherche résumé ici. L'ostéopathie est une méthode de soins qui détermine et traite les restrictions de mobilité qui peuvent affecter les structures du corps humain et déséquilibrer l’état de santé. Elle est fondée sur la capacité du corps à s’auto-équilibrer au travers d’une connaissance approfondie de l’anatomie.

Les agressions sexuelles (Article 222-22 du code pénal : Constitue une agression sexuelle toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise).

  • Viol : Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol.

  • Inceste dans le dictionnaire : Relations sexuelles entre personnes dont le degré de parenté interdit le mariage. Il s’agit principalement d’un degré de parenté par le sang.

Objectif de ce mémoire : L’ostéopathie, une aide pour les victimes d’agression sexuelle ?

La plupart de ces victimes développera un syndrome de stress post-traumatique. Cela entrainera une baisse de la qualité de vie à cause des symptômes tels que l’anxiété, l'état de panique, épuisement, douleurs articulaires, problèmes de concentration, troubles du sommeil, troubles alimentaires, troubles digestifs, angoisse, maux de tête, troubles sexuels... L’ostéopathie dans ce cas précis, permet au corps de retrouver son équilibre, et de réduire ces symptômes.

Comment ? Au travers du mémoire, il est démontré que l’ostéopathie peut apporter une amélioration efficace pour ces victimes. Mise en place de séances ostéopathiques sur six mois à raison d’une séance par mois. Les manifestations cliniques sont quantifiées par les patientes en début de chaque séance sur une échelle de 0 à 10.

Résultats : En finalité, constat d’une amélioration de 36,2% des symptômes d’état de stress post-traumatique.

Espoirs : Etude réalisée sur sept patientes uniquement.

Actuellement, cette thérapie n’est pas indiquée pour ce type de victimes. Toutefois, c’est une solution qui, couplée avec une prise en charge psychologique (voire d’autres thérapies douces), peut améliorer significativement la qualité de vie des victimes.

Pour approfondir cet article, voir le mémoire complet